EVENT - Minotaure y es-tu ? [Helena]

L'aube venait à peine de pointer le bout de son museau lorsqu'Odysseus se réveilla en sursaut. Une sueur froide coulait le long de son échine et un étrange malaise s'était installé au creux de son estomac. Que se passait-il ? Quel était ce mauvais présentement qui venait de l'assaillir sans crier garde ?

Le loup observa les alentours pour essayer de retrouver ses esprits. Il était allongé sur le sol de sa petite tanière. Sous ses pattes une fine couche d’humus lui servait de lit tandis un épais rideau de lierre dissimulé l'entrée de la grotte. Odysseus porta son regard sur les alentours. Tout était calme et serein. Rien d'inhabituel ne semblait se dérouler. Et pourtant ... Le mâle secoua la tête comme pour chasser cet étrange pressentiment, mais en vain.

Odysseus étira ses longues pattes grises devant lui, puis se releva. Il ébroua son pelage pour en ôter les quelques brindilles et feuilles mortes qui s'y étaient accrochées durant la nuit et enfin traversa le rideau de lierre pour sortir de la tanière. Les premiers rayons de soleil de la matinée l'éblouirent et Odysseus du plisser les yeux quelques instants avant de s'habituer à cette nouvelle clarté. Le guerrier observa de nouveau les alentours. Il n'y avait rien à signaler. Aucun bruit suspect, aucune odeur inhabituelle ... pourquoi donc se trouvait il si anxieuse ce matin là ? Peut-être qu'une patrouille matinale l'aiderait à y voir plus clair.

Ses pas conduisirent le loup au pelage sombre à la lisière de la forêt. Un lieu qu'il ne connaissait pas encore parfaitement. En effet, l'immensité du territoire de son clan ne lui avait pas encore permis d'en connaitre tous les recoins. Après une bonne heure de marche, Odysseus déboucha dans une petite clairière qu'il ne connaissait pas. En son centre se dressait un immense rocher percé d'une ouverture. Celui-ci semblait marquer l'entrée d'un tunnel ...

Le loup marqua une pause. Cela ne faisait aucun doute, il était sorti tu territoire du clan sans s'en rendre compte ... Était-ce le destin ou bien les dieux qui avaient mené ses pas jusqu'à cet étrange endroit ?

«Minotaure y es-tu ?»
Avec Odysseus

Sortant de t’es rêves de la nuit, t’es paupières s’ouvre, laissant entrait la lumière dans ta vie. Tu observes ce qui t’entoure, les corps chaud de t’es congénères te réchauffe le cours. Tu hésites à te lever ou rester prélassé dans la tanière, auprès de ceux qui t’aide à gravir l’impossible. Reposant la tête sur tes membres. Tu restes là, à observer ce qui se passe dehors, te respire doucement ; laissant l’air s’engouffrer dans tes poumons et recracher l’air chaud qui s’envole dans le ciel. Tu restes ainsi, sans avoir l’envie de sortir. Un de t’es camarades ce réveil, tu lui adresses un magnifique sourire comme chaque matin depuis ta naissance. Comme toujours, il te rend la joie que tu lui offres, mais rien de plus ne parvient. Tu reposes la tête tendit qu’il commence à sortir de l’antre. Un soupir puis tu te lèves à ton tour. Une patte, puis l’autre, les autres suivent t’es mouvement qui avance dans la lumière, cabrant ton dos, pour t’étirer comme chaque jour. Depuis le temps, tu ne compte plus ces mouvements, tu continue encore et encore, cela est devenu un automatisme.

Tu avancesà travers la clarté, laissant le vent s’infiltrer dans ton doux pelage tricolore. Ton regard se pose tout autour de toi. Tu avances, laissant le destin guider t’es pas à travers le paysage. Tel un spectre, tu continues jusqu’à ce que ton cœur te dise d’arrêter. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu profites de chaques secondes que passe en dehors de la meute. La liberté, voilà ce que ton esprit réclame, tu n’es pas faite pour être solitaire, mais tu as besoin de calme et d’indépendance par moment. Tu gardes le sourire sur tes babines, arpentant de nouvelle terre que tu n’avais pas encore découvert, l’excitation monter en toi, tu avais envie de t’amuser comme les louveteaux, tu ne comprends pas ce qui t’arrive, le cœur léger, tu continue à te promener sans faire attention à ce qui pouvait bien t’arriver. La vie était bien trop courte, pour avoir peur sans cesse, mais suffisamment longue pour retenir chaque moment important de ton existence.

Ton corps déambule, sur cette terre inconnue, jusqu’au moment où l’odeur de ta meute t’attire, tu la suis sans vraiment t’en rendre compte. Tu le vois, ce corps massif et imposant. Tu le reconnais, l’ayant déjà aperçut mainte fois frôler ton corps pour aller à ses occupations. Jamais tu n’avais eu l’idée de t’intéresser, de découvrir les autres rôles qui fais vivre ta grande famille. Tu approches, sans aucune méchanceté, jusqu’à ce qu’il remarque ta présence. Tu continues à avancer à travers l’herbe tendre qui chatouille t’es coussinets. Tu lui souris gentiment et observes le paysage de la clairière. Un endroit que tu ne connaissais pas, tu n’osais pas prendre la parole pour briser le silence, tu préférer fermer les yeux et lever le museau. Respirer l’air qui semblait être plus frais que chez-toi.

Odysseus fixait l'entrée de la grotte avec appréhension. Quelque chose dans cette clairière n'était pas naturelle. Etait-ce elle qui était à l'origine de son sommeil agité et de la sueur froide qui l'avait réveillé en sursaut à l'aube ? Le loup était perplexe et il avait l'étrange impression que s'il souhaitait en apprendre plus, il allait devoir descendre dans cet étrange endroit.

Plongé dans ses pensées, Odysseus ne remarqua pas tout de suite la louve au pelage auburn s'approcher de lui. Sa présence lui serait peut-être même passée inaperçue si l'odeur de la meute de la forêt ne l'avait pas trahie. Le guerrier détacha son regard de la grotte et posa ses yeux dorés sur la nouvelle arrivée. Elle se tenait droite et fière à quelques mètres de lui, le museau pointé vers le ciel, les paupières fermées et un sourire paisible dessiné sur ses lèvres. Comment se nommait-elle déjà ? Ellen ? Non ... Hélena peut-être bien. Oui, Odysseus en était quasiment certain. Tout deux ne s'étaient que peu fréquentés au cours de l'exode et à peine plus depuis que le guerrier avait rejoint la meute de la forêt. Peut-être était-il temps d'apprendre à faire plus ample connaissance avec les autres membres de son clan. Il prit donc la parole d'une voix chaleureuse et enjouée :

- Bonjour Hélena. Tu es bien matinale ... je ne pensais pas rencontrer une louve du clan si loin de nos terres et surtout de si bon matin.

A peine avait-il prononcé ces quelques mots qu'un souffle de vent à peine perceptible sembla s'échapper de la grotte, comme émanant du cœur même de la terre et vient ébouriffer le pelage du loup gris. Déconcentré par cet étrange phénomène, Odysseus reporta son attention sur la caverne. Son regard était dur et son visage fermé. Tout cela n'avait rien d'ordinaire ... étrange, ... vraiment très étrange. Était-ce le fruit de son imagination, ou bien Hélena avait-elle aussi ressenti la même chose ?

«Minotaure y es-tu ?»
Avec Odysseus

Tu t’approchais jusqu’à ce qu’il remarque ta douce présence. Tu restais là, sans bouger, laissant le vent te pénétrer et t’offrir la fraîche que tu ne reçois pas dans ton monde. Peu à peu, tu sentais le regard du grand guerrier se poser sur ton corps. Baissant la tête pour le regarder dans les yeux, tu y déceler la force de ta meute, mais aussi de la bonté. Le blanc avait rejoint ton monde que depuis peu, enfin, c’est ce que tu pensais. L’ayant déjà vu plusieurs fois fouler ta terre natale, tu n’avais jamais réussi à mettre de jour précis à son arrivée. Mise à part ceux de ta section, tu n’avais pas porté de grande intention au nom des autres membre de ta grande famille, juste des visages plus où moins connus. Sans s’approcher davantage, il ouvrait la gueule pour prendre la parole. Les oreilles droites, tu attendais que le son sorte de sa gorge pour s’infiltrer dans t’es tympans.

« Bonjour Hélena. Tu es bien matinale ... je ne pensais pas rencontrer une louve du clan si loin de nos terres et surtout de si bon matin. »

Un sourire habituel s’affichait sur ton visage après ces doux mots. Oui, tu étais levé depuis bien longtemps, mais tu avais besoin de réfléchir comme à chaque fois. Ce regard et le corps de ton ami que tu vois sans cesse et que t’es pensées espère qu’il te regardera comme toi tu le vois ne sont pas encore arrivé. Fuyant pour repenser à t’es sentiments, tu t’éloigne de ta tanière pour suivre la vois des solitaires quelques heures. Tu retournes chaque jour à ta demeure pour le revoir et mener à bien les missions que t’offre t’es supérieurs. Toujours en le regardant du coin de l’œil, depuis combien de temps ce manège durait ? Ton regard toujours posé sur son corps, alors que tu sens un léger vent sortir de la grotte, tes yeux se posent sur l’entrée obscure, ton pelage deviens plus imposant. Ton regard toujours posé sur son corps, alors que tu sens un léger vent sortir de la grotte, tes yeux se posent sur l’entrée obscure, ton pelage deviens plus imposant. La peur de ne pas être en mesure de revenir chez toi seine et sauve peux se lire sur son visage. La présence du blanc grisé te donne confiance en toi, tu n’es pas seule ici, et tu protégerais ce corps parfaitement sculpté comme lui te protégera. Tout en surveillant l’endroit, tu ouvre toi aussi la mâchoire pour laisser sortir ta voix.

« Bien le bonjour, je peux dire la même chose, je ne pensais pas croiser quelqu’un de ma terre natale. Je suis navrée, mais je n’arrive pas à mettre de nom à ton visage, peux-tu me dire ton nom ? »

Tu étais bien confuse sur le moment, lui qui était nouveau, avait réussi à donner une identité correcte à ta personne. Mais toi, toi qui vivais dans ce monde, dans cette famille depuis bien plus longtemps que lui, tu n’avais même pas pris la peine de connaître ce nouveau venu. Même pou ceux qui avait vu le jour en même temps que toi et qui n’avait pas pris la même vocation. Tu te préoccupé juste du bien-être de la meute, et par-dessus tout celui dont le visage te hante chaque nuit, en te murmurant des mots doux. Tu avais là bien honte de ta naïveté, mais tu espérais rattraper les choses avant que cela ne soit trop tard. Tout en gardant les yeux rivés sur la grotte, tu t’approche un peu plus du mâle, frôlant presque son pelage, ta respiration restait stable, mais pour combien de temps ?

Navrée pour mon absence. Es-tu toujours partante pour continuer ce rp ? :)

Yep à fond xD

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